Les Gilets jaunes continuent de saboter les week-ends de la bande à Macron, et hantent son sommeil jusqu’à présent gentiment bercé par les excitants souvenirs du braquage électoral de 2017… en moins de deux ans, les rêves d’un nouveau monde se sont envolés : place à la triste réalité du monde tel qu’il est, pour une très large majorité de la population française, celui où les journées sont peuplées d’inquiétudes pour le présent et d’angoisses pour l’avenir.
Partout en France, les Gilets jaunes continuent à crier leur morosité, leur malaise et leurs souffrances à ceux qui les leur ont infligés pour bonne partie. Face à cette résilience acharnée et totalement imprévue, les petits marquises et marquis du prince sont paniqués et les couches-culottes sont désormais obligatoires pour contenir le fruit involontaire de leurs torsions abdominales ! Beaucoup se terrent dans un silence inhabituel, d’autres l’ouvrent pour ne rien dire ou pour vomir les inepties récurrentes de leurs petits cénacles d’« élites », ainsi qu’ils se nomment entre eux pour flatter une réussite qu’ils croyaient devoir être définitive et irréversible ! Et les voilà maintenant à vouloir des interdits pour la plèbe et des fichiers de noms pour les « mal-agissants », avant sans doute d’en exiger aussi pour les mal-pensants ! Ils vont finir par nous rendre nostalgiques de mai 68 et du slogan de leurs parents : « il est interdit d’interdire » !
Il ne leur reste plus que la loyauté de la police et de la gendarmerie pour espérer continuer à taper dans les caisses de l’état sans vergogne, en assommant les masses de « sans-dents », d’« illettrés », de « ceux qui ne sont rien » de taxes, d’impôts et autres saloperies « énarquiennes » dont l’une des dernières en date était donc la nomination de Chantal Jouanno, cette pouliche démonétisée de la Sarkozie, énarque (ben tiens !), à la présidence d’une obscure « Commission nationale du débat public » : une commission (une de plus !) qui vient tout juste d’émerger de la face cachée de la République pantouflarde et dont la simple existence révèle, confirme plutôt, une partie du malaise actuel :
Une « Commission nationale du débat public » ? Mais à quoi servent alors les deux assemblées ? A hocher de la tête comme des poules de basse-cour quand le coq sur son perchoir donne des ordres ? 925 parlementaires (535 aux USA), 880 millions d’euros annuels de budget pour les deux chambres, ce n’est pas suffisant pour débattre des affaires publiques ? Il faut donc, à en croire ces « sachants », ajouter une commission spécialisée dans le débat public, parce que les assemblées ne le font pas, foi d’énarque ?
Il n’y a que des maquereaux pour inventer des carambouilles comme celle-ci, carambouilles qui permettent d’aller faire tapiner dans un énième comité Théodule les copains et les copines pour 15 000 euros par mois, avec le même objectif que les dames du bois de Boulogne : faire payer le micheton, et en l’occurrence, le contribuable… sauf que les dames en question, elles, paient sacrément de leur personne ! Comment peuvent-ils tous espérer se faire encore entendre des Français, auxquels ils expliquent au détour d’une phrase méprisante qu’ils veulent définitive, et comme on congédie d’un revers de la main, l’absolue nécessité de s’appauvrir un peu plus chaque mois ?
Et avez-vous vu Edouard Philippe, ce grand dadais de Premier ministre, à la télé, sur TF1 ? Il est complètement « azimuté » le pauvre ! Il ne sait plus que réciter les leçons apprises par cœur avenue de l’Observatoire. Pas le moindre indice de perspicacité, de capacité à palper le réel, d’aptitude à envisager l’avenir, ou même de simple intelligence, autre que celle qui préside à ses facultés de mémorisation et de restitution au mot pour mot, et qui lui a valu les applaudissements émus du corps enseignant et ses soi-disant « réussites scolaires » ? Lui aussi est en mode survie et tente de se persuader que la marée jaune va finir par s’arrêter, sans doute grâce à l’invincibilité de son verbe !
Et Marlène Schiappa, la folle dingue de la « défense des femmes » (les femmes françaises seraient des mineures ou des incapables ne pouvant se défendre elles-mêmes, et dont il faudrait continuellement gérer les affaires) ? Pas un mot sur les niaiseries sexistes de Yann Moix de la part de notre « Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité femmes-hommes » (sic), sur ce petit nombriliste misogyne, ancien jeune laid, qui veut nous faire croire qu’à 50 ans il séduirait les femmes de 25 ans (mais uniquement asiatiques s’il vous plaît !) par son seul charme, et sans aucun intéressement pécuniaire ? Mais sur l’affaire de la cagnotte du boxeur de gendarmes, alors là, pardon, quel allant ! Quel déferlement de conneries et de craintes stupides ! Elle a été jusqu’à dire que ce genre de pratique (une cagnotte pour un prévenu) pourrait ramener le droit de cuissage en France ! Il faut la ramener d’urgence à l’asile cette excitée du bocal, et songer à lui passer une camisole, la bâillonner et ne plus la laisser sortir !
Et à propos de cet argent collecté pour un probable délinquant… personne pour faire le rapprochement avec ce millionnaire algérien résident en Europe (comme c’est bizarre !) qui lui paie sans le moindre souci judiciaire les contraventions des femmes en burqa ? Pour les islamistes, tout ou presque est possible mais pour quelques baffes à un gendarme, c’est la République qui est menacée ? Lâche hypocrisie de la Macronerie !
Leur incompréhension de la situation est telle qu’ils n’ont pas saisi, comme Frankenstein, que ce qu’ils croyaient être leur créature leur échappe ! Ils croyaient la dominer, pensaient l’avoir domestiquée à rester sage et silencieuse en échange d’un os à ronger, l’avoir dressée à donner la patte et applaudir à chaque promesse de campagne… et bien c’est fini ! La bête se rebiffe, elle a retrouvé ses instincts… de survie ! Elle en a ras la casquette, la bête, des foutaises, des mensonges, des tricheries, des immunités, des non-lieux fraternels, des copinages, des réseaux d’affairistes, des profiteurs et des parasites de haut vol, des renoncements, des entêtements, des irresponsabilités, des aveuglements, des lâchetés orientées et intéressées, des gestes de mépris et des paroles arrogantes déversées par les laquais de l’Elysée, des ministères et des assemblées !
Au passage… quelle pitié de voir ce défilé télévisuel incessant de députés LRM venir réciter maladroitement des éléments de langage indéfendables !
Macron qui avait promis un autre monde a réussi un sacré tour de force : avoir mis dans la rue des dizaines de milliers de gens tranquilles, avoir fait sortir de leurs gonds de paisibles mères de famille qui avaient l’habitude de laisser à leur mari le soin de gérer les affaires sans importance comme la politique, et qui payaient sans se plaindre les impôts, les taxes, les amendes… jusqu’au trop-plein. Un trop-plein « énarquien », parisien, citadin ! Bravo Macron, et si c’est ça ton nouveau monde, garde-le !
Cela ne va pas être facile pour le Président jupitérien de sortir sans séquelles de ce merdier dans lequel, avec toute notre petite aristocratie républicaine, ils ont plongé tête la première, à cause d’une énième augmentation de la taxe sur le gasoil !
Quelle sinistre rigolade… interdictions, listes de noms, matraquages, arrestations, emprisonnements…..ils ont assemblé l’arsenal de l’apprenti tyran et mis le doigt dans l’engrenage sécuritaire et autoritaire qu’ils dénoncent pourtant à tout va depuis qu’ils ont du poil sous les aisselles ! L’Europe de Bruxelles, muette, observe et ne semble pas avoir l’intention de s’offusquer de ce serrage de vis pourtant bien éloigné de leurs prétendus idéaux des libertés individuelles et des droits de l’Homme… Bientôt ils chanteront « Maréchal, nous voilà » ? Et on entend de Damas les fous rires de Bachar El-Assad… Le « boucher de Paris » est-il en gestation, se demande-t-il ?
Trechelaplaine
Macron et ses ministres sont à l’agonie Trechelaplaine et merci d’être revenu avec votre talent habituel pour leur foutre un dernier coup de massue !
Toute cette bande de menteurs, de tyrans, de grands salopards, de vauriens, de pilleurs, de simples d’esprit qui pensaient pouvoir conduire la France à trépas, prend au grand jour des mesures à la sauce Vichy depuis le premier soulèvement des Gilets Jaunes. Surtout depuis samedi dernier où il avait été dit que le mouvement des gilets jaunes s’essoufflaient. Fichtre côté essoufflement pan dans la goule !
Attendons après-demain en espérant que les Gitans dont il est dit qu’ils n’ont qu’une parole, viennent saluer à leur manière, celui qui a donné l’ordre de mettre derrière les barreaux un des leurs et ce jusqu’au 12 Février prochain. Le minable ancien truand Castaner semblait prendre son pied en nous informant de cette décision de justice.
Le mou du bulbe, Edouard Philippe, aujourd’hui à l’étranger, a cru très judicieux de comparer le gouvernement Français à une bécane…oui une bécane ! « Pour qu’un vélo tienne debout, il faut qu’il avance » (silence) et pour moi consternation !
« Et pour qu’il avance il lui faut des projets ». Sauf que son vélo à Philou a ses deux roues voilées, la chaîne qui déraille, la selle qui s’fait la malle et l’guidon qu’est grippé.
Merci Joséphine,
La République est otage d’une petite communauté « d’élites » organisée en aristocratie qui prétend décider de tout pour tout le monde, avec comme priorité absolue que leur niveau de vie, financé par l’argent public, ne baisse jamais.
Elle consomme et profite sans compter et quelques soient les circonstances économiques ou sociales: des salaires, statuts, du train de vie, des pantouflages, des privilèges fiscaux, des passe-droits, des immunités, des complaisances…et impose, hier par la persuasion, aujourd’hui par la menace et sans doute demain par la répression, des contraintes fiscales et sociales de plus en plus fortes à une majorité qu’elle méprise et insulte parce quelle ne fait par partie de leur monde.
Aujourd’hui, cette oligarchie sait que sa survie est en jeu. Elle est inquiète et en proie à la panique.
Les annonces hallucinantes, faites par certains notables illuminés, de l’usage possible d’armes létales contre les foules majoritairement pacifiques et désarmées est une illustration de leur extrême fébrilité.
Et lorsqu’il évoquent, les larmes aux yeux ou le doigt menaçant, « la République » ou » les valeurs républicaines », il faut comprendre « mon statut » et « mes privilèges « .
Leur crédibilité qu’ils ont eux-mêmes méthodiquement sabordée ne pourra se rétablir que par l’exemplarité et rien d’autre.
Etre exemplaire ! En sont-ils capables ou en n’ont-ils seulement envie ?
Quant au Premier ministre la référence qu’il fait au vélo est très révélatrice de son état d’esprit: un vélo, ça n’a qu’une selle et lorsqu’il avance, il laisse les foules sur le bas côté !
Bonjour,
Grâce à vous j’ai trouvé un autre argument pour dire que les gendarmes ne sont pas des militaires . Un militaire, un soldat ne frappe pas , ne balance pas des grenades sur le peuple de France , un gendarme oui!
Bruno
Pas de quoi Brunodemain !
Frapper,, tirer….espérons que nos soldats n’en reçoivent jamais l’ordre !
Quant aux gendarmes, leur intégration au ministère de l’intérieur a probablement fait évoluer les mentalités. Souhaitons que beaucoup conservent les magnifiques qualités militaires décrites par Alfred de Vigny dans son oeuvre.
Mais attention, la totale abnégation et l’obéissance aveugle peut parfois être terriblement tragique, comme dans » Laurette ou le Cachet rouge » : « ….quand viendront des gouvernements d’assassins et de voleurs, qui profiteront de l’habitude qu’a un pauvre homme d’obéir aveuglément, d’obéir toujours, d’obéir comme une malheureuse mécanique, malgré son cœur. »
Certains gendarmes disent d’eux-mêmes qu’ils sont des « militaires non-pratiquants » ! O tempora, o mores ! (Autre époque, autre moeurs !).
Alors là bravo j’ai lu l’article sans voir le titre et j’ai bien cru que c’etait Marc qui officiait.
Mes respects Trechelaplaine.
Merci Soyeux,
Vous n’étiez pas loin d’avoir raison…c’est Marc qui a trouvé ce titre très amusant et très pertinent !